Nous offrons pas le service de capture d’animaux sauvages mais voici quelques informations qui vous pourraient être utile. Pour toute autre information communiquer avec la Société protectrice des animaux de votre région.
Au printemps, les insectes, les rongeurs et les animaux sauvages sortent de leur hibernation et de leur cachette pour reprendre leurs activités quotidiennes. Certains d’entre eux ne causent pas de soucis (ou presque!) mais d’autres sont réellement indésirables! L’exemple le plus probant est : la moufette!
Que vous soyez à Montréal ou en campagne, il est possible que vous ayez un problème de moufette. Cet article vous en dira plus sur cet animal et ses habitudes et sur comment le repousser.
*Si vous avez un problème de moufette, la meilleure solution est de contacter votre ville respective. Ils trouveront la solution la plus adaptée pour vous débarrasser de cet animal en le capturant et en le relocalisant dans un milieu sain.
La bête puante…
On reconnaît la moufette à sa couleur noire et à ses deux bandes blanches situées sur son dos. Ses couleurs ne trompent personne! Ce qui caractérise le plus cet animal rôdeur est bien entendu, son odeur…
L’odeur de la moufette provient d’un liquide épais, jaune et huileux (appelé musc) sécrété par deux glandes situées à la base de sa queue. Ces petites glandes contiennent environ une cuillerée à soupe de musc, quantité suffisante pour cinq ou six attaques! La moufette projette avec précision ce liquide nauséabond en un jet finement vaporisé, jusqu’à 6 mètres de portée. L’odeur est si forte que le vent peut la répandre sur près d’un kilomètre. À courte distance, le jet de la moufette cause de graves brûlures aux yeux et même des nausées; toutefois, ces symptômes disparaissent rapidement. L’odeur, quant à elle, disparaît seulement au bout de deux semaines! Mais la moufette n’attaque qu’en cas de désespoir de cause, après avoir averti son ennemi plusieurs fois. La moufette n’est donc pas agressive et bat en retraite devant un humain, dans la majorité des cas.
Pourquoi y a-t-il une moufette chez moi?
Les moufettes occupent généralement des terriers abandonnés par des marmottes, des renards ou d’autres mammifères de taille semblable ou supérieure et creusent rarement leur propre terrier. Elles pourront même élire domicile sous votre maison, sous une véranda, un cabanon ou dans votre cave. Si elle se retrouve sur votre propriété, c’est qu’elle a trouvé la nourriture en quantité suffisante (plantes, souris, déchets, légumes de jardin, vers, etc.) et un abri décent.
Dommages occasionnés par la moufette
Lorsque la moufette trouve des vers dans le gazon de votre terrain, elle creusera des trous un peu partout, endommageant vos terrains, qu’ils soient agricoles, forestiers ou privés. Mais les dommages les plus significatifs qu’elles engendrent sont plutôt d’ordre sanitaire. En fait, la moufette est porteuse de la rage et pourrait vous la transmettre par morsure. Il est donc recommandé de ne pas laisser pas une moufette rôder dans les alentours, car cet animal peut être dangereux pour votre santé. Évitez aussi de la toucher et de l’approcher.
Comment éloigner une moufette?
Nous offrons pas le service de capture d’animaux sauvages mais voici quelques informations qui vous pourraient être utile. Pour toute autre information communiquer avec la Société protectrice des animaux de votre région.
• Capturer la moufette :
Pour vous débarrasser des moufettes indésirables ou nuisibles sans leur faire de mal, vous pouvez utiliser des pièges de type « boîte ou cage piège ». 
Vous pouvez le faire vous-même en ayant au préalable demandé conseils à des experts, afin d’éviter les échecs et les blessures. Il est important de piéger l’animal à l’extérieur de son terrier (qui pourrait bien être en dessous de votre maison!). Une fois que la moufette est capturée, on peut envelopper le piège de plusieurs sacs de toile pour transporter l’animal et le libérer à quelques kilomètres de distance dans un milieu naturel et sain pour sa survie. Vous pouvez communiquer avec la Société protectrice des animaux de votre région pour connaître les endroits les plus propices à leur relocalisation.
*Notez que toute intervention effectuée à l’endroit des animaux envahissants doit être guidée par un souci premier de mise en valeur et de conservation de l’espèce. Le tout, respectant le principe de la lutte intégrée.
• Éliminez ce qui l’attire :
Comme la moufette trouve refuge dans les terriers abandonnés et dans tout ce qui pourrait lui servir d’abris contre les prédateurs et les intempéries (pile de bois, débris, carcasses d’automobiles, etc.), vous devez faire un entretien du terrain. Pensez aussi que vos déchets peuvent aussi être attractifs pour ces animaux charognards. Disposez donc les déchets dans un contenant approprié et scellé. Vous pouvez aussi déposer vos rebuts dans un coffre en bois grillagé. Ce dispositif sera aussi utile contre les ratons-laveurs.
Si la moufette se nourrit des vers qui se cachent dans votre gazon, faites-le traiter. La moufette ira se nourrir ailleurs.
• Utilisez des produits répulsifs :
Il existe sur le marché des produits utiles pour repousser les moufettes sans les intoxiquer, par exemple le « Fiche le camp », mais la majorité est assez dispendieuse. Essayer ces moyens “maison”. Par exemple, l’ammoniaque ou les boules à mites peuvent être efficaces pour déloger la moufette de l’endroit où elle avait élu domicile. La méthode est assez simple. Trouvez d’abord la cachette de la moufette et placez-y le répulsif (si possible durant le jour puisque la moufette sort la nuit). Vous pouvez aussi utiliser le jet d’eau pour la faire sortir de sa tanière, mais il sera important de s’éloigner rapidement pour ne pas se faire attaquer! Placez par la suite de la cage à poule pour bloquer l’entrée de la planque afin que la moufette n’y revienne plus.
Il est aussi possible d’éliminer complètement la bête à l’aide de piège mortel avec comme appât de la nourriture pour chat, des sardines ou du poulet. Il aussi possible de la chasser…mais nous conseillons fortement les moyens de prévention et les répulsifs plutôt que les armes.
Les informations ont été prises sur le site des Ressources naturelles et de la faune du Québec.
